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UEH : du lieu de la raison à la jungle d’action irraisonnée

  • http://www.lenational.org
  • Jun 15, 2017
  • 3 min read

Des voitures incendiées par des étudiants en colère sur la cour de la

faculté d’Ethnologie de l’Université d’Etat d’Haïti.

Depuis quelque temps, on assiste au sein de certaines entités de l’Université d’État d’Haïti (UEH) à l’avènement d’une dialectique qui horrifie plus qu’elle étonnerait par un apport au progrès de la pensée scientifique, comme phare de l’action du changement social dans la société haïtienne. L’institution publique de formation universitaire regroupant les 11 entités et les écoles de droit consoeurs s’est mutée d’un lieu de la raison discursive agissante en une jungle de l’action irraisonnée.

En effet, le lundi 12 juin 2017, après les semaines de troubles à la faculté des Sciences humaines (FASCH), à l’École normale supérieure (ENS), à l’École de droit et des sciences économiques des Gonaïves (EDSEG), la faculté d’Ethnologie (FE), a été la scène de violences et d’incendie, suite à la fin catastrophique d’une assemblée générale et à l’arrivée du doyen M. Yves Blot qui revenait d’un voyage du Canada et qui voulait reprendre le contrôle de la situation qui détériorait.

Ce dernier, qui conduisait le bus affecté aux services de transport de cette faculté, aurait, avec préméditation, heurté un étudiant qui lui aurait barré le passage au moment où d’autres étudiants tentaient d’incendier le véhicule. En réaction contre cet acte criminel, selon les témoins, des étudiants ont incendié quatre voitures garées dans la cour de l’institution. La police et les services de pompier ont du intervenir pour éteindre les feux et rétablir le calme qui demeurait apparent jusqu’au matin du mardi 13 juin 2017 avant l’arrivée des étudiants qui se mobilisaient pour réclamer la justice en faveur de leur camarade dont l’état de santé est inquiétant sur le lit d’hôpital et l’arrestation du doyen qui s’est éclipsé depuis l’incident.

D’après les aveux de certains témoins des événements, des étudiants auraient manifesté leur mécontentement du fait que la réintégration des étudiants expulsés de la faculté par la décision du conseil de l’Université d’État d’Haïti n’ait pas été sur la liste des points de l’ordre du jour de cette assemblée. Contre la décision du secrétaire général M. Angé James, et des deux vices doyens Robert Moise et Claudeman Dass de mettre un terme à l’assemblée arbitrairement, des protagonistes ont protesté et ont mis des barricades de pneus enflammés dans les rues à proximité de l’immeuble de la faculté d’Ethnologie.

Selon la version du doyen Yves Blot qu’un journaliste a pu joindre par téléphone, les étudiants qui protestent (dont l’un a été heurté par le véhicule que conduisait ce dernier, frappé d’une crise de panique) veulent être réintégrés malgré la décision de les expulser prise par le conseil de l’UEH.

Les étudiants ont tenté de prendre en otage les responsables de la faculté, a avoué le doyen qui a expliqué qu’il essayait de se mettre hors de danger quand un étudiant a sauté sur le véhicule qui l’a heurté, poursuivait le responsable qui n’avait pas perdu son sang-froid. Il a formellement démenti l’accusation qu’il aurait prémédité d’assassiner l’étudiant qui se retrouve actuellement hospitalisé. Les étudiants auraient menacé de bruler des gens et des voitures, a communiqué le doyen qui voulait se montrer dans l’action du droit de la légitime défense. Ce que les étudiants ont contesté dans le journal matinal de la station de radio Caraïbes Fm et au micro de télévision et radio Kiskeya dans les heures de la matinée du mardi 13 juin 2017.

À son accession au poste de vicerecteur à la recherche à la tête de l’UEH, le professeur Hérold Toussaint prévoyait l’état de violence caractéristique de la jungle où la force devient loi que nous sommes en train d’assister dans les entités de l’UEH. Dorénavant, celles-ci s’apparentent, selon l’opinion de plus d’un, à des arrière-cours de la politicaillerie des leaders politiques haïtiens.

Au constat de cet événement du lundi 12 juin 2017 à la faculté d’Ethnologie, on pourrait se demander quelle atrocité pourrait choquer si ces exemples n’arrivent même pas à émouvoir l’âme et la conscience de l’église, de la presse, du parlement, et de l’opinion publique nationale et internationale en droit de juger et de sanctionner.

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