Maitre Céant remplacera Jovenel ?

Les membres du gouvernement sont dos à dos, à un éventuel départ du Président Moïse, Pm Céant serait le remplaçant favori pour le poste. Une option discutée par les proches du pouvoir et connue par des membres de la presse Haïtienne mais non diffusée dans les medias, Révèle l’un des animateurs vedettes de Matin Caraïbes, émission très écoutées de la Radio télé caraïbes ; ce lundi 11 février 2019.

Le notaire trouverait l’aval des parlementaires pour rester dans la « logique constitutionnelle », pense Monsieur Menard, l’ancien Directeur

Général de la RTNH. Depuis le 7 février 2019, le pays est « lock » pour répéter le slogan à la mode pour décrire la situation. Les protestataires investissent les rues pour demander le départ du président de la république.

Le système politique est menacé, le parlement doit intervenir, même quand on sait que les institutions (haïtiennes NDLR) sont faibles, reconnait Evans Paul ancien Premier ministre sous la présidence de Michel Martelly. L’homme d’etat ne croit pas que le chef du gouvernement soit capable de remplacer le Président au cas où il est déchu. Dans l’histoire politique haïtienne, quand un Président est renversé, le gouvernement s’en va en bloc. Par exemple Yvon Neptune, premier ministre pendant le deuxième mandat du président Aristide a été non seulement remplacé et même connu la prison, se rappelle l’ancien magistrat de Port-au-Prince.

L’opposition radicale prend du poids avec l’arrivée d’AAA du Sénateur Youri Latortue et son accord avec d’autres Leaders comme l’ancien Sénateur Moise Jean Charles. Tandis qu’elle veut un tabula rasa, d’autres groupes s’attachent encore à l’esprit de la constitution 1987 amendée. Cette dernière stipule dans son article 149, qu’en cas de vacance de la présidence… dument constatée, le conseil des ministres, sous la présidence du Premier Ministre, exerce le pouvoir exécutif jusqu'à l’élection d’un autre président.

Au moment de la rédaction de cet article, des quartiers de la métropole sont le théâtre des pneus enflammés, des rafales d’armes de tous calibres et des casses. Certains pensent que nous sommes arrivés au bout du système injuste établi depuis après 1804. Seule la conférence nationale prônée par le feu Tuneb Delpé ou un dialogue franc pourrait constituer le socle d’un nouveau départ. Attendons voir !

Jeams Billandy PIERRE TOUSSAINT,

Journaliste,

jeamslan@gmail.com.

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